Le but d’implication du personnel
Stand up meetings, agile, kanban, réunion de 5 minutes, master class, scrum, sprint, lean management… Les qualificatifs de l’entreprise ne manquent pas pour tenter de structurer les réunions et d’assurer l’implication des participants afin de passer les obstacles au travail quotidien et apporter l’efficacité dans le développement, la gestion de projet ou le management des zones de production.
Les équipes autonomes
Depuis 4 ou 5 décennies, les managers continuent de rechercher les performances en élevant l’autonomie des membres de leur équipe ou de leur groupe. Alors où est le problème ? Le tableau d’indicateurs a fait son apparition pour guider chaque réunion au quotidien. Le daily meeting s’est structuré en réunions de 5, 10 et 15 minutes selon le niveau hiérarchique des participants impliqués. L’auto-contrôle, l’auto-maintenance, l’auto-qualité ont fait l’objet de projets de développement et de formations afin de partager les informations et de mettre en place dans la durée la gestion de l’équipe autonome en s’appuyant sur les approches de résolution de problèmes. La méthode agile a mis en œuvre un tableau de kanban emprunté à l’organisation des flux pour gérer les taches et passer les obstacles dans l’avancement de projet, les kanbans s’avérant bien plus efficaces que les minutes des réunions. Mais les problèmes sont-ils réglés ?
La diversité des méthodes
Certes, l’ensemble de ces meetings a du bon car ils sollicitent chaque membre, ils réduisent la distance entre les acteurs, ils apportent chaque fois une méthode aux participants et ils facilitent les échanges. La position stand a pour objectif d’impulser une dynamique au sein de l’organisation par des meetings standup courts équipés du juste nécessaire de l’information en opposition à une réunion qui s’étale dans la journée et se disperse. Mais pourquoi le moral de l’équipe fait des ups & down, malgré l’amélioration de la communication, malgré l’apport de chaque technique, malgré le soin apporté à choisir le lieu d’affichage des indicateurs au plus près des espaces de travail, malgré le suivi d’un tableau d’indicateurs, malgré l’existence de tableau kanban de gestion des taches, malgré l’approche agile pour surmonter les obstacles, malgré la concentration des « stand » meetings de quelques minutes centrés sur un but précis, malgré les apports d’informations aux participants, malgré le management par objectifs, malgré le comptage des points attribués lors de l’atteinte de chaque objectif. Pourquoi est-il encore nécessaire de rechercher l’implication des membres et la motivation de chaque personne quel que soit d’ailleurs son niveau hiérarchique ou le département de l’organisation dans lequel elle opère au sein des processus ?
Le stress de l’enjeu.
Dans la majorité des cas, peu importe les apports de la méthode auprès des membres de l’organisation, quelle que soit la durée du sprint et les actions associées pour chaque membre, si cela est mis en œuvre dans le stress, ou dans l’angoisse des enjeux à passer les obstacles, les résultats ne seront qu’éphémères, indépendamment de la qualité des informations portées sur le kanban alloué à chaque personne. Ce ne sont pas les incantations et c’est encore moins le dsm ou le marketing qui apporteront même l’esquisse d’une réponse. Les gens ne sont pas fous bien au contraire. Il apparait en fait que l’humain ait été oublié dans les actes quotidiens de management.
Le plaisir du jeu !
Depuis les années 80 en parcourant le monde, je peux constater sur place que chaque projet, chaque organisation, a besoin d’une âme pour assurer sa dynamique et la tendance permanente vers un état plus idéal. Surmonter les obstacles pour assurer l’avancement vers un état supérieur en direction d’une cible, même partagée dans une réunion de lancement, ne repose pas seulement sur une technique. L’âme se caractérise par l’exemplarité du leader qui canalise les énergies dans le plaisir de jouer la partie, en gardant le but vivant parmi les membres du team et en apportant continuellement le plaisir au travail par la reconnaissance de ce qui est progressivement accompli. Par ailleurs, la satisfaction d’un état atteint est source d’amplification d’énergie. Avec l’aide de SPPS, une recherche inlassable d’exigence de qualité avec une attention aux détails simple mais de plus en plus approfondie permet alors d’améliorer et renforcer de façon agile le développement du service au client et l’atteinte des objectifs.
Cela s’opère alors avec une totale cohésion des membres dans l’avancement vers le but, et la position stand des standup meetings n’est ni une astuce technique ni un objectif en soi mais un simple élément du « modus operandi for performance » qui s’applique dans la durée.